La Galice jusqu'à l'hallali
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Dans la longue série des films traitant de l'adolescence, le britannique Pin Cushion se démarque largement de la moyenne. Par sa forme bariolée, proche du conte, qui entre en collision avec ce qui est narré, à savoir une histoire très cruelle de la méchanceté sociale envers des personnes qui ne correspondent pas à la norme. En l'occurrence, ici, une jeune fille aux cheveux carotte et sa bossue de mère, qui entretiennent des rapports fusionnels. Le propos, assez violent, est tempéré par des bouffées de fantaisie et une mise en scène imaginative. Le scénario n'est sans doute pas suffisamment abouti et le film ne réussit pas toujours à marier ses aspects réalistes et crus d'une part, et fantasmagoriques d'autre part, mais l'originalité de l'ensemble, malgré une brièveté du métrage (78 minutes), ne manque pas de séduction.
Créée
le 7 déc. 2018
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