Les années 70 & 80 étaient réputées pour abuser à outrances de retitrage "raciste" dont étaient principalement victimes bon nombre de films asiatiques, on pourra notamment citer : J'irai verser du nuoc-mam sur tes tripes (1971) , Ça branle dans les bambous (1972) , Il faut battre le Chinois pendant qu'il est chaud (1972) , Camp d'amour pour chiens jaunes (1973) , Un coup de boule dans les valseuses (1974) , Nous y en a « riz » le bol (1974) , Autant en emporte mon nunchaku (1974) et tant d’autres à énumérer !


Et bien évidemment, Ping et Pong (1980) de Kan Ping Yu n’y échappe pas. Dans la version chinoise, les gamins ne se prénomment absolument pas Ping & Pong, mais le distributeur français en a décidé autrement en surfant sur la vague des titres asiat à la sauce franchouillarde et il y est pas allé avec le dos de la truelle !


Il en résulte au final, une comédie familiale navrante, à ne réserver qu’aux enfants. Le doublage en français est aussi insupportable que la B.O. ou l’intrigue en elle-même. Un calvaire qui dure tout de même 85min. Des cabrioles, des acteurs qui cabotinent puissance 10 000 et des gamins qui se bourrent la gueule aux shots de saké...


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

Créée

le 9 mai 2020

Critique lue 992 fois

RENGER

Écrit par

Critique lue 992 fois

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

25