L'année 2003 a été marquée par une vague de blockbuster massive parmi lesquels on peut citer l'invincible Retour du roi, les deux Matrix ou encore Le Monde de Némo. Jerry Bruckeimer, producteur de renom à décider de laisser une chance à ce projet un peu dingue. Adapté un film à partir d'une attraction à succès du parc Disneyland. De ce projet improbable naît le premier volet de la saga Pirates des Caraïbes sous-titré, "la malédiction du Black Pearl". On peut donc remercier ce producteur d'avoir eu le culot de donner un budget de 150 million de dollars à ce projet car on tient là une pépite.
Les films de pirates ont connu un essor monumental dans les années 50-60, époque où les grosses productions commencent à vraiment voir le jour. Qui dit film de pirates, dit grandes aventures. Je n'ai pas vu ces films mais à en juger par les échos que j'ai pu avoir, je pense que je vais renseigner un peu sur ces films. L'objectif de ce projet était de dynamiser un genre qui s'est complètement essoufflé dans les 80-90. Dans un sens, le pari était risqué, peu de gens auraient misés sur la réussite d'un tel projet mais avec plus de 700 millions de recettes, le film a connu un succès énorme et c'est totalement mérité. Pour plusieurs raisons, ce premier film est un bijou de genre.
Tout d'abord, pour ce genre de film, il faut prendre le large. Il faut que le film parvienne à nous transporter, à nous faire voguer sur les océans en compagnie des héros. Cette mission est parfaitement remplie. Tout d'abord, les décors sont merveilleux : Entre la reconstruction de l'Angleterre du 17ème siècle, du moins, les îles anglaises de cette époque et la variété d'ambiance pour les autres lieux, le film fait vraiment voyager. On découvre sans cesse des nouveaux paysages et cela permet de maintenir le spectateur en haleine.
Pour continuer, le travail effectué sur les personnages sont remarquables. Tous sont haut en couleur, ils sont profonds, ils ont un but fixé dans le premier acte du film et suivent une ligne directrice. De plus, ils sont attachants. On s'attache rapidement et on veut suivre leurs aventures encore et encore. De plus, les liens entre les personnages sont poussés, c'est un jeu de dupe sur fond de cape et d'épée et de navire déchaîné sur les flots, voilà le programme de ce voyage aux quatre coins des océans.
Le succès du film tient pour beaucoup sur son casting. Johnny Depp, Orlando Bloom, Keira Knigthley, Geoffrey Rush* pour ne citer qu'eux forment la distribution de ce film. Il faut tout d'abord revenir sur Depp*. Il incarne le capitaine Jack Sparrow, le personnage mythique de la saga. Sa performance, qui lui a tout de même valu une nomination aux oscars, est impressionnante. Impossible de distinguer l'acteur de son personnage. Il forme un tout, il n'incarne pas ce personnage il est le capitaine Jack Sparrow. Une performance que je juge comme l'une des meilleurs de sa carrière. Avec la performance de **Depp, c'est tout le casting qui se tire mutuellement vers la perfection, mention spéciale à Rush qui incarne le capitaine Barbosa avec plein de malice.
Le film offre son penchant de spectaculaire. Les scènes maritimes représentent la pièce maîtresse de ce film. Il fallait à tout prix qu'elles soient réussies. Et bien, mission accomplie. Le design des navires sont parfaits. Le Black Pearl est devenu légendaire. Avec ses voiles noires et sa brume face au meilleur navire de la marine anglaise, on obtient un cocktail explosif pour un face-à-face dantesque sur l'océan. Les scènes d'actions sont particulièrement réussies. Notamment les combats aux sabres, technique ancienne pas facile à manœuvrer mais qui rend particulièrement bien à l'écran.
Entre combats épiques, bataille maritime vertigineuse, casting au top, ce film est assurément l'un des meilleurs films des années 2000. Ce voyage épique sur les océans, à la recherche du magnifique Black Pearl, nous suivons le capitaine Jack Sparrow et ses camarades de fortune. Je vous conseille de voir, revoir et encore revoir ce film. C'est une pépite rare dans l'histoire du cinéma, une réussite de grande ampleur qui offre l'une des plus grandes sagas de l'histoire du cinéma. Moussaillons, à l'abordage!