En vrai, il y a des quelques appréciables dans ce 5e opus. Bien que Jack soit très drôle par moments et qu'il y a plus de cinéma que dans le 4, ça ne l'empêche pas d'être un mauvais film.
Fait dans le même moule de nostalgia porn qu'on le reproche à la postologie de SW (c'est gentil de réutiliser One day, à la longue, ça devient lourd et ça perd de son charme initial), les personnages OG sont tristement tous une caricature d'eux-même, privés de leur aura qui faisaient d'eux de vrais personnages. Pour ce qui est des nouveaux arrivants, leur arc narratif ainsi que leurs caractères ne le permettent pas de les iconiser de la même manière que leur prédécesseurs: Salazar aurait pu être un méchant cool s'il n'avait pas été nerfé après sa scène d'intro. De plus, ça aurait été plus cohérent avec l'aspect nostalgie du film que Lord Becket prennent sa place en tant qu'exterminateur de pirates devenu mort-vivant voulant se venger de Jack; Le fiston de Will n'accomplit rien d'héroique pouvant le mettre à en position de héros de film; la scientifique et sa malédiction «d'être une sorcière» aurait pu marcher. Introduire la science comme un nouveau moyen trop sophistiqué pour les pirates afin d'accèder à un trésor et la traiter de sorcière comme Tia Dalma parce qu'ils ne comprennent pas cette nouveauté, ça aurait ou être une chouette idée et une bonne façon de faire du «wokisme». Au lieu de ça, c'est utilisé pour forcer le féminisme à deux couilles que Disney adore nous enfoncer dans la gorge.
En bref, j'ai passé un meilleur moment devant cette deuxième aventure post-Gore Verbinski que devant La fontaine de Jouvance, malgré de gros défauts nuisibles. En tout cas, c'est moins atroce que dans mes souvenirs à sa sortie.