L'energie solaire, c'est l'avenir qui disait...
La nuit tombe une fois tous les 36 du mois dans ce coin de l'univers. Manque de bol, un vaisseau y connait de graves avaries et s'écrase sur une planète de ce secteur, fatalement ce jour là. Les survivants devront batailler contre la faune locale photosensible qui n'attendait que l'obscurité pour reprendre possession de la surface.
L'entreprise déjà pas simple se complique encore quand parmi les rescapés se trouve une bête humaine, dernière machine à tuer furienne, le fameux Riddick dont la réputation n'est plus à faire et qui n'inspire qu'une seule chose: la peur.
Pris entre le marteau et l'enclume, les autres naufragés parviendront-ils à sauver leur peau ?
Pitch Black sent le bricolé de la série B, l'ensemble crée l'illusion, c'est efficace et réussi. La lumière aveuglante du début s'assombrit inéluctablement et dans le noir, le danger est imminent. On le devine, on l'entend, on l'attend.
L'action primant, les personnages n'ont d'intérêt que celui de savoir lequel d'entre eux va mourir en premier ou pas ^_-. Plus sérieusement, ils ont pour fonction de servir à merveille d'indispensable faire-valoir pour le sujet du film: Riddick, de lui donner de la consistance, un aura de dangerosité, de nous dessiner les contours de cette montagne de muscle qui ne montre d'elle que ça et ses yeux à nuls autres pareil.
Pitch Black, un bon divertissement.