Planète hurlante par jox

Screamer, sous ce titre lourd de sens se cache en fait l'adaptation cinématographique de 1995 d'une nouvelle de l'auteur de SF Philipe K. Dick doucement appelée Second Variety.

Pour expliquer un peu l'histoire du film : Après que l'homme ait trouvé une nouvelle source d'énergie ultra puissante, le berynium sur la planète Sirus 6B, il s'aperçoit que c'est radioactif (les lézards se transforment en lézard pierre). La suite est alors logique: deux groupes se forment, les méchants et les gentils où comme il disent dans le film, le Nouveau Bloc Economique (les méchants donc) et l'Alliance (ça c'est les gentils). En se foutant sur la gueule, le NBE (les méchants) a largué une petite bombe thermonucléaire (histoire de déconner un peu) sur Sirus 6B qui dévasta tout sur la surface. Pour les remercier, l'Alliance (les gentils) développa une arme redoutable : les hurleurs "aka" les épées mobiles qui n'attaquent que les méchants et pas les gentils.

Après avoir présenté le contexte avec un texte défilant en tant que présentation, nous voila finalement plongé dans l'histoire. Notre héros, Hendriksson, passe ses journées dans un bunker avec son vieux copain ainsi qu'avec les autres terriens qui vivent avec lui. Soudainement un partisan de la NBE vient porter un message de paix et un troufion de base vient s'écraser chez lui le même jour. Forcement le vieux gaillard est un peu dérouté mais décide d'en faire sa nouvelle recrue (un idiot fini) et d'aller voir ce qui se trame chez les méchants.

Tous les fans de SF seront aux anges de retrouver ce petit film sans prétention (un film à petit budget tout de même) et retranscrit finalement bien l'univers déjanté de K. Dick.

Mais ce qui vient surtout souligner l'intensité du film est très certainement le dialoguiste qui s'est lâché pour nous pondre des répliques inoubliables, en voici quelques perles :
- "Et ben fumer cette merde pour lutter contre la merde qu'on respire, ça me défonce''
- "On croyait avoir découvert de l'or et c'était de la merde"
- "Lache moi les basque"
Et plein d'autres...