Amateurs de personnages complexes et profonds, passez votre chemin. C’est du lourd ! avec parfois des personnages secondaires mal raccordés à l’intrigue mais comme elle est inexistante, ce n’est pas trop dérangeant. Tatsumi Kumashiro fait ici un service minimum sans bâcler le travail et quelques scènes sont bien filmées. Il est à noter que Yasuaki Uegaki fut l’assistant réalisateur. Ayako Ôta a une légère tendance à fondre en cris et larmes mais il y a de quoi et on lui pardonne (tout, même le kangourou). Après, il y a du monde pour ne pas s’ennuyer : Rie Kitahara (Uniform Girls: The Fruit Is Ripe, Hard Scandal: Sex Drifter) en vilaine camarade de classe, Junko Miyashita en rêveuse femme au foyer, Aoi Nakajima, en maman soumise, Asami Ogawa en laborantine amoureuse, Yuri Yamashina en enseignante outragée. Cela n’arrête pas et rien n’est sérieux. Une heure de détente pour le spectateur.