D'une redondance épouvantable

Les cinéastes du documentaire Blue des Disneynature nous proposent de revenir sur le tournage de leurs films, un film dans le film, qui nous présente les mêmes images pour la deuxième fois, mais du point de vue des équipes de productions.

Franchement, je commence à être saoulé de cette politique de Dinseynature de rentabiliser chaque documentaire avec un making-of géant qui ne porte pas son nom. Je pensais que cette Plongée dans le monde des dauphins serait un complément avec des rushs et des séquences non exploitées dans le film original, mais à vrais dire on se retrouve devant les mêmes images, et quand ce n’est pas le cas, c’est un tantinet ennuyeux. Je n’ai pas passé un bon moment, j’ai eu l’impression d’un recyclage dépourvue de la magie du précédent film. Les intervenants ne sont pas toujours intéressants. J’ai même arrêté avant la fin, et pourtant… j’adore les documentaires animaliers. Par ailleurs la voix française de Sam Gamegie, qui double certains intervenants (en modifiant parfois l'intonation pour en doubler plusieurs) est vraiment rédhibitoire pour moi. Ça donne l'impression d'un vieux numéro de télé-achat américain doublé pour la France, horrible.

J’espère que le public ne confondra pas ce film avec le magnifique Blue d’origine. À vrai dire, je crois que j’en ai ras le bol de cette politique. Je suis toujours plus ou moins déçu par tous ces documentaires dans le documentaire, La Reine de la Montagne, Nés en Chine : Histoires d’un tournage. Et encore, je n’ai pas vu Les Manchots : Une vie à risque, et Sur la route des éléphants, qui répondent aux mêmes principes, et qui risquent de m’ennuyer tout autant. Le point de vue des équipes de production est intéressant la première fois, surtout lorsque la réalisation doit surmonter des défis, mais à force de redondance j’avoue que le principe perd de son intérêt.