Papa poule
Grand Prix du meilleur film de la Semaine de la critique, Plumes possède un postulat de départ fort étrange, avec un père de famille qui disparait dans une malle, lors d'un tour de magie raté,...
le 21 janv. 2022
3 j'aime
Le point de départ [qui fait penser à « Abracadabra » (2017) de Pablo Berger où le comportement d’un mari est modifié, suite à une séance d’hypnose] est tentant : à l’occasion de l’anniversaire de son fils de 4 ans, un tour de magie tourne mal et le père de famille est transformé en poulet (d’où le titre). Sa femme se démène pour faire vivre ses 3 enfants, la famille étant menacée de d’expulsion pour loyer impayé. C’était malheureusement une fausse bonne idée car le réalisateur aurait pu décrire la même situation sans recourir à la magie (mari victime d’un accident du travail ou d’un règlement de compte). Quant à la dénonciation de la corruption, de l’inertie de la police et de la misogynie en Egypte, dans une ambiance poisseuse et sale, proche du misérabilisme, cela a déjà été fait dans « Le Caire confidentiel » (2017) de Tarik Saleh, avant la chute d’Hosni Moubarak. Idem pour le dévouement d’une femme pour son mari gravement blessé dans « Syngué sabour. Pierre de patience » (2012) d’Atiq Rahimi. La femme, aliénée et passive, fait penser au personnage titre de « Wanda » (1970) de Barbara Loden. Sans compter que le film est beaucoup trop long (112 mn), parfois confus (quid de l’homme qui s’immole au début du film ?) et que le réalisateur abuse des plans fixes, des plans serrés ou généraux.
Créée
le 15 janv. 2023
Critique lue 35 fois
D'autres avis sur Plumes
Grand Prix du meilleur film de la Semaine de la critique, Plumes possède un postulat de départ fort étrange, avec un père de famille qui disparait dans une malle, lors d'un tour de magie raté,...
le 21 janv. 2022
3 j'aime
Passée la farce initiale, et malgré quelques vrais moments de drôlerie Plume n'est en rien ce que promettent autant son affiche que sa bande-annonce, et ceux qui convoquent Kusturika ou Tati pour en...
Par
le 22 avr. 2022
2 j'aime
Film complètement farfelu. Mais je suis complètement passée à côté. D'un ennui profond, on ne résiste pas à fermer les yeux. Le discours métaphorique philosophique/politique est totalement noyé dans...
Par
le 18 mai 2022
1 j'aime
Du même critique
Il est étonnant que le film ait obtenu le prix du meilleur scénario à la 81e Mostra de Venise (présidée par Isabelle Huppert) car c’est seulement l’adaptation, chronologique et linéaire, du livre...
Par
le 28 oct. 2024
12 j'aime
2
Dès les premières images, j’ai senti que le film ne me plairait pas : en hiver, longs plans fixes sur la cime des arbres, sur un bucheron tronçonnant des arbres, fendant les buches à la hache, les...
Par
le 7 déc. 2023
10 j'aime
9
Voici un film typique de festival où les spectateurs et critiques bienveillants verront un film humaniste, original, inclusif, surréaliste, sur Bailey, métisse androgyne, 12 ans, passant de l’enfance...
Par
le 28 oct. 2024
8 j'aime