Cinémagique.
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Poesia sin fin porte bel et bien son nom. Ce film est une poésie, au même titre je pense que la vie de Jodorowsky en a surement été une (si on regroupe les anecdotes hallucinés de sa vie, de ses tournages, on aurait de quoi en faire un recueil).
Film autobiographique de la jeunesse d'artiste du réalisateur ô combien colorée. On va de rencontres étonnantes en coup de bol mémorables et on se laisser porter sur cette fable pleine de vie et de fraîcheur et on accompagne Alejandro sur ses débuts en tant que homme, en tant que poète dans un Chili froid, traditionaliste et austère.
Parce que les acteurs sont géniaux. Parce que les décors sont simples et beaux. Parce que les costumes sont colorés et vivants. Parce que j'aime ce coté théâtral dans l'interprétation.
Parce que ce film crie dans une ambiance décalé ce dont on rêve tous : Liberté.
Quand on connait le budget limité et les problèmes rencontrés pour faire ce film et quand on en voit le résultat on en peut qu'applaudir. Donc non, ça ne mérite pas un 7.
J'ai toujours eut un peu de mal avec le sur-réalisme. Je pense comprendre beaucoup de détail et de choix de réalisation (je pense notamment à la mère qui ne s'exprime qu'en chantant, et je trouve ça génial) mais rentrer dans le film peut prendre un peu de temps. Faut avoir l'esprit plutôt ouvert quand on décide d'entreprendre cette aventure.
Ce film est beau. Ce film est fort. Regardez-le et parlez-en.
Créée
le 30 mai 2016
Critique lue 508 fois
4 j'aime
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