Tourné deux ans après la crise des missiles, le film utilise la guerre froide comme cadre et ressort d'un thriller psychologique.
L'ennemi-ami russe invisible, la discipline et l'organisation militaires, le téléphone rouge (acmé de la tension), autant d'éléments qui créent un huis clos haletant et stressant, alimenté par un noir et blanc intense et une mise en scène nerveuse.

Henry Fonda est parfait (as usual), comme s'il était né pour jouer les présidents américains, avec son physique à la Kennedy et sa raideur à la Eisenhower.

Après 1 h 47 de film, on se demande comment le monde a échappé à la destruction pendant cinquante ans. Un vrai miracle.

Et quelle fin !


PS : Pour davantage d'infos, allez jeter un oeil à la critique de Torpenn, tout y est.
Pruneau
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le 17 oct. 2010

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Pruneau

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