Je pensais me divertir…
Je pensais passer un moment mémorable…
Et surtout…
Je pensais retrouver le même plaisir que j’avais eu comme à l'époque où je suis allé voir Pokémon, le film : Mewtwo contre-attaque pour la première fois au cinéma, soit 19 années auparavant…
Eh bien... Non.
Bon, d’accord… J’exagère un peu, mais quand même. Je ne m’attendais pas à m’ennuyer autant dès le début du film. Heureusement que le rythme augmente une demi-heure plus tard,
soit à partir du moment où on voit Howard Clifford montrer à Tim Goodman une partie de la scène de "l’accident de voiture" du père de ce dernier via un hologramme. Mais je ne vais pas tout révéler…
Ce qui m’a le plus déçu dans ce film, en-dehors de la modélisation de haute qualité des Pokémon, les rendant plus réalistes que possible, ainsi que le bon jeu d’acteur que j'ai découvert chez Justice Smith et compagnie, c’est…
Pikachu !
Quel moulin à paroles... Et puis, qui a trouvé ça brillant d’inclure une voix masculine et adulte à la souris électrique la plus aimée au monde ? (Et encore, j'ai regardé qu'en version française; je ne préfère même pas l'imaginer en version originale...) En plus de son arrogance et de sa prétention, ils ont détruit le mythe de notre enfance à tel point qu’il devient agaçant durant tout le film. Bon, allez… Certains me diront le contraire étant donné son importance dans l’histoire, mais je suis désolé : la mayonnaise ne prend pas. Soit…
Après avoir passé plus d’une heure et demie sur ce long-métrage réalisé par Rob Letterman, je dois dire que j’en reste toujours sur ma faim. Peut-être que les choses se seraient passées différemment si le scénario n’était pas aussi moyen.
Quel dommage…