"Ah… Machinarium, quoi. C’est quoi ce p... de jeu de m... ?! En plus, avec ce Josef de m.., il y a vraiment de quoi se faire ch... du début jusqu’à la fin !"
La réplique que vous venez de lire à l’instant est celle d’un youtubeur que je ne citerai pas et qui n’a visiblement pas du tout apprécié son expérience sur ce jeu. Bon d’accord… Elle n’est pas exacte à 100%, mais elle résume bien ses propos négatifs qui m’avaient tout de même donné envie de découvrir ce jeu ; raison pour laquelle je vais vous donner mon avis.
SPOILER : Et non, ce n’est pas un p... de jeu de m... !
Développé par Amanita Design dont le concepteur est le fondateur, Jakub Dvorský, connu pour sa réalisation de Samorost, Machinarium est un jeu mêlant Aventure et Point ‘n’ Click qui vous plonge dans un univers morose, certes, mais qui vous donne tout de même envie de faire connaissance avec les citoyens d’une immense ville robotique. Pour ce faire, vous devez entamer ce périple en compagnie de Josef, un petit robot expulsé de la ville pour une raison encore indéterminée en début de partie et qui doit y retourner pour partir à la recherche de sa dulcinée, Berta, kidnappée par une bande de malfrats voulant, en même temps, commettre un attentat au sein de la ville.
Et je peux vous dire que vous ne serez pas au bout de vos peines durant la progression car vous devez résoudre une série de puzzles et de casse-têtes. Observation, réflexion, logique, mémoire et rapidité sont les maîtres-mots pour résoudre toutes les énigmes que vous rencontrerez en cours de route.
Le tout se passant dans un environnement en 2D entièrement dessiné à la main avec un système de gameplay inspiré d’un jeu Point ‘n’ Click traditionnel (à partir des jeux comme The Curse of Monkey Island ou encore Sam and Max: Hit the Road, pour être plus précis…) ; sans oublier, bien sûr, une bande-son envoûtante et relaxante orchestrée par Tomáš Dvořák (alias Floex) qui vous fera complètement oublier le stress durant votre quête.
Pour conclure, Machinarium est un chef-d’œuvre vidéoludique qui fait partie des classiques des jeux indés qui ont vu le jour vers la fin des années 2000. Il aura marqué les PCistes de nos jours ainsi que les petits nostalgiques du Point ‘n’ Click de la fin des années 90.
Je dois dire que, pour un jeu développé par une petite équipe de sept personnes sur une période de trois ans, conçu avec Adobe Flash, et qui rend un petit hommage à l’inventeur du mot Robot, Josef Čapek, d’où l’attribution du prénom du personnage principal, c’est une franche réussite ; à tel point que cela me pousse à découvrir les prochaines réalisations du studio indépendant tchèque à une quelconque date dans le futur.
Robotiquement vôtre,
Agent_R-10