On nous a déjà fait le coup avec une cassette ou via l’utilisation des réseaux sociaux alors pourquoi pas un bon vieil appareil photo Polaroid frappé d’une terrible malédiction. Notons que le réalisateur Lars Klevberg, à qui l’on doit Child's Play: La poupée du mal, adapte en grand format une idée déjà développée avec son propre court-métrage. En dehors d’un petit twist sans éclat, il n’y a pas grand chose à relever au niveau du scénario et il en est de même pour ce qui l’entoure. Les personnages ne présentent aucun intérêt ; seule Bird a droit à un vague passé traumatisant, les autres pourraient être remplacés par des plots que ça ne changerait rien. Ce n’est pas non plus avec la mise en scène qu’on pourra se réjouir, c’est d’une banalité affligeante et tout ça ne nous donne qu’une envie : garder notre appareil numérique !