Le film allie nanar & érotisme sous le soleil de Saint-Tropez et s’avère relativement mauvais…

La Horsch est une organisation clandestine de traite des blanches. Ce réseau criminel allemand kidnappe des filles un peu partout en Europe et les exploites. C’est ce qui est arrivée à Séverine, une jeune demoiselle de 18ans, tombé dans le piège de Tony, un rabatteur. Inquiet de sa disparition, sa famille prévient la brigade des mœurs de la Côte d'Azur.

A ne pas confondre avec Brigade des moeurs (1985) de Max Pécas, Police des mœurs (1987) aussi appelé "Saint-Tropez Vice", est le seul et unique film de Jean Rougeron (photographe professionnel spécialisé dans le mannequinat). Il adapte ici le roman "Les filles de Barbe-Bleue" de Pierre Lucas (un pseudonyme très souvent utilisé pour la série de romans érotiques "Polices des mœurs"). Il en résulte un film érotique tellement invraisemblable qu’il en devient involontairement drôle. L’intrigue est ridicule et les acteurs sont particulièrement mauvais. Bien évidemment avec ce genre de film, tout est prétexte pour y dévoiler des scènes de nus et à ce niveau, on ne sera pas déçu. Du sexe soft (hétéro & lesbien), des filles intégralement dévêtues, ajouter à cela de l’action et des bagarres mal chorégraphiées (sans parler des filles qui se prennent des roustes avec tellement de conviction que cela en devient hilarant).

Pour la petite anecdote, on y retrouve le sosie de Sébastien Chabal, sous les traits de Dominique Hulin (Les sous-doués - 1980), ainsi que Laure Sabardin (Les filles d'à côté & Les nouvelles filles d'à côté) dans le rôle de l’inspecteur Sophie Leclerc.

Le film a le mérite d’allier nanar et érotisme sous le soleil de Saint-Tropez, rendant certaines scènes plutôt amusantes. Sauf qu’en dehors de ça, l’ensemble s’avère relativement mauvais, plus des ¾ des acteurs étant des novices, évoluant au cœur d’une intrigue fumeuse entre le rapt de femmes et une maison de couture tenue par un ancien nazi. Un film 2 en 1, regroupant polar et film érotique, que l’on oubliera sans grand mal après l’avoir vu.

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