Avec toute cette plâtrée d’acteurs tout droit sortis du petit écran, il est vrai que l’on pourrait se croire devant une série télé. Et pourtant, Paul W.S. Anderson nous sert un spectacle digne de servir tout notre manque d’adrénaline. Le scénario n’a certes, rien d’original et ne vaut pas trois noisettes, mais ce n’est pas ce qu’on attend de Pompéi. Tout d’abord, la première partie nous rappelle sans se cacher, les nombreuses adaptations de héros maudit devenus gladiateurs malgré eux. Quoi qu’un peu trop numérisé, on savoure la reconstitution historique de l’Italie antique. Enfin, arrive la partie bien promue dans la bande annonce, la colère du volcan. Si l’ensemble reste un peu trop propre, l’équipe post-production nous offre une multitude d’effets spéciaux impressionnants. Cette avalanche d’éléments qui se déchainent et s’entremêlent, nous procure une sensation d’être nous même le pauvre citoyen qui doit courir dans tous les sens pour survivre. Pompéi ne restera peut-être pas dans les esprits à cause d’un scénario flasque et d’une bien naïve amourette. Mais Pompéi vaut pour ses efforts de spectacle qui n’ont rien à envier des autres films catastrophes.