Si Roger Corman avait produit Titanic, à budget égal mais sans rien perdre de ses inclinaisons artistiques, ça donnerait ce Pompeii. Un monument grandiloquent de Z surfriqué, pompé allègrement sur Conan le Barbare et, bah justement, Titanic, où les personnages prennent systématiquement des décisions qui défient l'entendement, où la musique SOULIGNE EFFICACEMENT LES BAGARRES DE SA MERE, où les chevaux sont des héros méconnus mais qui gagnent toujours à la fin...
J'ai adoré.
Ce resplendissant nanar accumule les morts horribles et injustes dans un délire repoussant les limites du PG-13, dépeint une des amitiés viriles les plus gonflées à la testostérone de l'histoire, les enjeux politico-sexuels les plus cramés du monde, bref je manque de superlatifs pour chanter les louanges de ce fracassant retour du cinéma bis sur grand écran !