Un film catastrophe ? On ne croit pas si bien dire.
Je ne sais pas vraiment ce que j'attendais d'un film de Paul WS Anderson. Certainement pas grand chose.
Mais pas grand chose, c'est tout de même pas rien.
Pompei, lui, nous sert moins que rien.
Festival de clichés tous plus usés les uns que les autres, servis par une brochette d'acteurs concourant pour le Razzie du visage inexpressif, Pompei nous sert le pire du peplum, saupoudré du pire du film catastrophe.
Du début de Conan le Barbare, on passe à une romance risible entre la fille de Gollum et Jon Snow, qui n'y connait toujours rien, on enchaine sur un épisode de 24 avec Jackus Bauer passé par la Cage aux Folles, et on finit par un mélange de Volcano et Titanic.
Les méchants sont très méchants et très forts, les gentils sont très gentils et soit très forts soit très inutiles, les noirs meurent, les seconds rôles aussi, les catastrophes naturelles font une pause quand on taille une bavette, les lois de la physique portent plainte pour viol en réunion, et les coups d'épée dans la gorge font tomber les gens dans les pommes, vu que visiblement ils n'entaillent rien.
En soi, c'est presque une performance. Dans la pratique, allez plutôt revoir le film Lego.