Un pamphlet burné
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Pompoko résonne, pour moi, comme un écho poétique et mélancolique. Il est le premier Miyazaki que j'ai regardé, à l'époque où je ne connaissais pas encore le nom du cinéaste.
Et si le temps a passé depuis, ce film conserve une place importante dans ma filmographie. Un ami, le premier, m'a laissé entrevoir quelques symboliques disséminées un peu partout dans Pompoko, notamment dans la scène du défilé mystique. Si aujourd'hui je ne me souviens de peu, c'est que même un novice comprend le sens profond de ce film.
L'incroyable force de Pompoko est cet équilibre fin entre l'humour et de le drame, entre la légèreté et le soucis. Définitivement une fable écologique, elle est avant tout un plaidoyer pour le savoir vivre et le vivre ensemble. Plus encore aujourd'hui où, écho des choses passées, Pompoko sait nous faire regretter des temps que l'on n'a pas connu.
L'usage d'un narrateur omniscient permet au spectateur d'être immergé profondément parmi les tanuki et leurs vies passées, actuelles et à venir. Aux fêtes se mêlent la mort tandis que les naissances côtoient les cultes. Mais tous n'auront pas trouvés pires voisins que les hommes, maîtres de la nature.
Si l'écho de Pompoko est tout autant assommant voire plus aujourd'hui, c'est aussi par la force du dessin et la qualité de la mise en scène, puissante. Jusqu'à la fin, les musiques entrainantes des tanuki nous rappellent que leurs vies, comme la notre, n'est qu'éphémère.
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Créée
le 26 juin 2016
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