Film inégal, qui m'a énormément plu jusqu'à la fin de sa première moitié, mais qui n'a pas réussi à me happer complètement par la suite - les personnages et situations y apparaissant manquant à mon sens de subtilité et/ou d'utilité. Je n'avais pas regardé de Miyazaki depuis des années, et ne suis pas encore informée sur ses ambitions symboliques, ses techniques... donc ma note est susceptible de changer au fur et à mesure de mes visionnages (car comme tout/e abonné/e à Netflix qui se respecte, j'ai également décidé de faire un marathon de ses films).
Je mets quand même 8 (edit: note initiale = 9) parce que la poésie, les couleurs, les animations et surtout la tendresse de la première partie du film m'ont émue. Bien que n'ayant pas les clefs pour comprendre toutes les ambitions de Miyazaki, je vois d'autant plus des chefs d'oeuvre en ses films que n'importe qui peut être happé/e par la poésie qu'ils dégagent. C'est bien cette tendresse, cette poésie, cette sublimation de la nature, qui m'avaient marquée quand j'étais petite, et que j'ai retrouvé dans Ponyo sur la falaise avec plaisir - et sans doute, je l'avoue, une pointe de nostalgie douce. Merci donc à Miyazaki de nous permettre de replonger en enfance si agréablement.