Popeye begins.
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le 5 janv. 2019
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Robert Altman adapte "Popeye", la célébrissime bande dessinée, sous la houlette de Disney, et la première chose que l'on se demande, c'est bien ce que le grand metteur en scène critique de l'Amérique est venu faire dans cette galère ! Et puis l'on comprend qu'il a voulu, surprise, surprise, pervertir de l'intérieur les productions normatives de la maison Disney : à Newhaven, concentré d'Amérique, tous les habitants sont solidaires dans leur racisme, leur bêtise et leur obsession du fric, et Popeye ne trouvera l'humanité que dans une famille de marginaux aux personnalités loufoques. Tout cela est bien, mais ne fait pas un film, et on peut même dire que cette lecture "marginalisante" de la BD n'a finalement pour effet que de la priver de toute magie. Ne reste alors que le pénible ridicule de personnages grimés et d'une interprétation d'une lourdeur irritante. Un vrai ratage !
[Critique écrite en 1981]
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Créée
le 16 oct. 2018
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