Tout ce qu'on veut, c'est du rêve.
On revit l’époque où lorsqu'on regardait un film, on n’en attendait rien en particulier. On se fichait du scénario, des belles blondes sexy ou même de la portée politique de l’œuvre et bla bla bla... On voulait juste du bonheur, on voulait voir de la joie, de l’amour, des rires. L’histoire ne tient pas debout ? Peu importe. Peut-elle vraiment tomber amoureuse d’un cochon ? On s’en fout.
Ce qu’on voulait, c’était la fraîcheur d’un amour véritable. On voulait de la magie, des animaux qui parlent, et une belle princesse perdue dans un hôtel au milieu de l’océan. On aimait les histoires simples, où les méchants sont barbus et sales, où la fille est jeune et belle et surtout où le héros est courageux et mystérieux (et interprété à la perfection par Jean Réno !!!!)
En ces temps-là, on voulait simplement rêver … rêver sans modération.
C’est un temps d'insouciance qui me manque cruellement. Grace à Miyasaki, on retombe en enfance, chacun de ses films est une bouffée de bonheur.
Porco Rosso reste mon Miyasaki. On en a tous un préféré, celui là c'est le miens et de loin.