Depuis que je me suis laissé tenter par l'univers manga, enfin d'animation japonaise dans ce cas ci plutôt, ainsi que l'univers du maître en la matière Hayao Miyazaki, ce qui n'était pas gagné au départ, je ne refuse jamais une nouvelle découverte du monsieur, voilà pourquoi à la tv l'autre soir j'en ai profité pour regarder Porco Rosso.
J'avance petit à petit dans la filmo du Miya avec à chaque fois un certain plaisir, même si je n'accroche pas toujours à certaines idées, je suis resté sur une note de 8 pour les quatre films de lui que j'ai à mon compteur pour le moment. Ce qui n'est pas négligeable pour un cinéaste que j'avais évité pendant de nombreuses années, ici il nous présente son oeuvre la moins fantastique après Le vent se lève, dans ce que j'ai vu en tout cas. Bon si on met de coté que le personnage principal est un foutu bordel de cochon, ça passe, et puis c'est quand même fort, car là où le film pourrait devenir ridicule, Miyazaki trouve le moyen de nous attacher à ce personnage qui durant tout le film ne passe par pour un WTF à mourir de rire. C'est un personnage crédible qui nous est donc présenté ici, que ce soit au niveau de l'écriture ou de l'animation juste superbe, surtout en haute définition, bon je reproche cependant quelques effets un peu trop cartoon par moment sur certains perso, mais dans l'ensemble c'est plus qu'attachant. Ici on nous fait suivre l'histoire d'un pilote d'avion transformé en cochon après un envoûtement, désormais chasseur de primes il va croiser le chemin d'une jeune fille désirant réparer la carcasse de son cher avion tombé sous les tires d'un anglais. Le duo improbable va se retrouver magique et très attachant.
Je ne vais pas me perdre dans les détails de l'histoire, ni dans une longue critique, c'est juste pour dire que le Miya ne me déçois toujours pas et c'est tant mieux en même temps, il réalise ici surement un de ses meilleurs, à confirmer après visionnage du reste, qui se fera obligatoirement un jour. En tout cas voir un cochon fumer des clopes porté par la voix française de Jean Reno, c'est quelque chose, mais impossible de résumer ce prenant et très beau film qu'à ça. Ne serait-ce techniquement, moi qui cracher auparavant sur l'animation japonaise, je m'étais bien gouré, ça ne vaut toujours pas l'animation 3D à mes yeux, mais ça fait pas de mal de se retrouver devant du vrai dessin, surtout quand ils sont si colorés et réussis, tout comme la bande son qui borde le métrage.
En bref, une réussite de plus pour le monsieur, qui donne envie de voir le reste de la filmographie.