"La moitié des hommes sont des femmes, non ?"
Porco Rosso, un autre Miyazaki, une autre remise en question (cf ma critique de Nausicaä, ouais je fais des critiques reliées quoi) et une autre super méga bonne surprise.
Je dirais même une autre super méga hyper beaucoup fort licorne papillons arc-en-ciel génialitude et joie absolue trop bonne surprise.
Bon voilà c'était magnifique. Non mais on va pas déblatérer des heures entières, y a même pas de débat à avoir, c'était magnifique, point. Il n'y avait aucune fausse note. Aucune. Je ne mets pas 10 seulement parce que je réserve le 10 au Voyage de Chihiro. Les personnages étaient tous (et j'insiste bien, TOUS sans exception) géniaux, les dialogues aussi, je n'ose même pas vous parler de la musique et des images.
Porco défonce le monde entier de coolitude à chaque seconde, chaque mot qu'il prononce est plus beau que le précédent, il est parfait, comme Nausicaä et Chihiro et Totoro et Sophie et les autres. Fio aussi est parfaite, Miyazaki a le secret de créer ces filles intrépides, belles et intelligentes à chaque film qu'il fait, et c'est beau. Et puis tous les deux ensemble, c'est indescriptible. Et puis avec tous les autres personnages, c'est encore plus indescriptible. Tellement de perfection me laisse sans voix, vraiment. A part crier PORCOOOOOOOO à @enilua, je ne sais pas si j'ai dit autre chose de constructif à propos de ce film.
Bon, tout cela m'a laissé sans voix, certes, mais avec le sourire. Le sourire pendant 1h30 sans arrêt. Le sourire parce que c'est mignon puissance 237846210976437, déjà. Entre les câlins et les baisers des personnages, moi je peux rien faire d'autre que sourire comme un débile. Le sourire parce que c'est drôle. Beaucoup. Extraordinairement. Je ne m'attendais pas à autant de blagues, autant de personnages hilarants (MON DIEU CES PIRATES SONT GÉNIAUX) pour un film de Miyazaki. C'est toujours aussi juste, bien placé, bien dosé et surtout pas lourd. Le jour où Miyazaki fait un truc lourd dans l'un de ses films je me coupe la main sans hésiter. Je n'ai pas peur.
Mais attention, c'est drôle et mignon mais il ne faut pas se limiter à ça. Ce film pue la classe et le bon goût à 100 kilomètres, plus que n'importe quel autre film d'Hayao (oui, bon, on va pas chipoter, je le connais tellement bien que c'est presque mon ami ce bon vieux Miyazaki, j'ai bien le droit de l'appeler par son prénom). On sent cette sobriété dans chaque plan, dans les personnages également, dans le Temps des Cerises qui passe à la radio, dans l'hôtel Adriano... Toute l'histoire est traitée avec une telle maturité et une telle intelligence que je m'incline devant le film. Je m'incline devant Porco Rosso, devant Miyazaki, devant l'amour, devant la vie.
ET PUIS IL Y A CETTE SCÈNE.
Cette scène que tu te dis "c'est cette scène dont il parlait" quand tu verras le film. La scène parfaite parfait parfaite parfaite. On retrouve la poésie de Miyazaki à son plus haut niveau. De la beauté à l'état pur. J'en ai eu de la chaleur dans le ventre dis donc. CETTE SCÈNE EST PARFAITE CETTE SCÈNE EST PARFAITE CETTE SCÈNE EST PARFAITE. Ne vous méprenez pas, les autres sont quand même pas mauvaises non plus hein. Il y a par exemple un plan sur l'hydravion de Porco qui descend vers la mer avec derrière le coucher du Soleil, pouah. Attendez je vais bien le trouver quelque part... Voilà : http://www.ed-wood.net/porco2-3.jpg . Cette image avec la musique, j'en ai presque eu les larmes aux yeux.
Bien, il est temps de conclure. Je sais que cette critique est longue et qu'elle ne dit pas grand chose au final, que ce ne sont que des énumérations d'adjectifs, mais il fallait que je le fasse. Voilà. Maintenant je vais aller changer la photo de couverture de mon journal facebook.