Il est indéniable que le film se situe en deçà d'une autre œuvre traitant du même thème, à savoir "Pleasure". Il manque clairement un travail approfondi sur le fond, qui aurait permis d'explorer de manière plus saisissante la critique sociétale de l'industrie du porno. La mise en contexte reste très basique, ne parvenant pas à susciter une réelle immersion dans le sujet. C'est dommage, car cela signifie que le film passe à côté de l'occasion de traiter en profondeur le thème abordé. Malheureusement, ces lacunes privent le spectateur d'une expérience véritablement enrichissante et nuancée sur ce sujet complexe.
Le film demeure à la surface des choses, ne parvenant pas à plonger en profondeur dans son sujet. Les scènes de tournage pornographique s'enchaînent sans présenter un fil conducteur intéressant qui aurait pu captiver le spectateur. Cependant, le film évite de tomber dans l'obscénité, optant pour une approche plus suggérée plutôt que de montrer brutalement ces séquences de porno. Malgré ces tentatives, le film n'arrive pas à susciter un réel intérêt chez le public. L'absence d'une intrigue ou d'un développement plus poussé prive le film d'une véritable substance, laissant une impression de vide et de déception.
L'acteur Lalo Santos dans "Pornomelancolia" est loin d'être mauvais, au contraire, il se démarque de manière positive. Sa performance est remarquable et captivante, attirant l'attention du spectateur. Cependant, il est dommage que son personnage ne soit pas plus approfondi. Malgré le talent de l'acteur, le film ne lui accorde pas suffisamment d'opportunités pour briller pleinement. On aurait souhaité voir davantage d'exploration et de développement de son personnage, car cela aurait ajouté une dimension supplémentaire à l'histoire. Néanmoins, la performance de Lalo Santos reste un aspect appréciable du film, même si l'on regrette qu'elle ne soit pas pleinement exploitée.