Second opus de la trilogie guerrière centré sur la guerre du Viêt Nam produit et distribué par les cousins Yoram Globus et Menahem Golan via The Cannon Group, réalisé par le novice cinéaste Lance Hool consacrée au colonel des Forces Spéciales américaines, James Braddock, interprété par l'ancien multiple champion du monde de karaté, l'Icône Chuck Norris (La Fureur du dragon, Expendables 2 : Unité spéciale). Chuck le Fauve retourne dans l'enfer jaune la même année que Rambo 2 : La Mission de George Pan Cosmatos avec L'Étalon Italien, Sylvester Stallone. En 1972, le colonel Braddock et quelques hommes survolent la jungle vietnamienne. Ils tentent de se porter au secours de quelques compatriotes en difficulté et tombent entre les mains des soldats ennemis.
Le casting se compose de Soon-Tek Oh (L'Homme au pistolet d'or, Le Ninja de Beverly Hills), Steven Williams (Jason va en enfer, Ça), Cosie Costa, Bennett Ohta et le professeur Toru Tanaka (Flic ou Zombie, L'arme parfaite)
Basta Nester !
Au cours d'une mission au Vietnam, le colonel James Braddock et ses hommes sont capturés par des combattants ennemis. Ils sont conduits dans un camp de prisonniers, dirigé d'une main de fer par l'impitoyable colonel Yin. Ignorant délibérément les conventions internationales, ce dernier multiplie les sévices envers les détenus. Mais Braddock résiste aux pressions et tortures, et prépare son évasion.
Je ne suis plus d'humeur à avaler vos couleuvres.
C'est le chapitre deux, mais pas vraiment une suite, puisque l'action se situe avant celle du premier. Dès le départ, l'histoire de Braddock devait sortir en deux épisodes et dans l’ordre chronologique du diptyque, parfaitement réalisé par deux tacherons, les producteurs suite aux premières projections et trouvant le second opus bien plus réussi, décidèrent finalement d’inverser l'ordre de sortie. Le premier chapitre réalisé par Hool devenant maintenant une préquelle !
Ce film de guerre et d'évasion nous dévoile donc ce qui s'est passé avant le premier film, lorsqu'il était enfermé dans un camp de prisonniers au Viet-nam. Film de guerre typique de l’ère reaganienne, puisqu'un extrait de discours télévisé du président Reagan est montré, dont le sujet est évidemment les disparus américains de la guerre du Vietnam. La première partie du film soit les cinquante premières minutes nous montrent donc les pauvres G.I. Américains prisonniers des vilains Viêt-Cong dans un petit camp de travail, ils seront torturés physiquement et psychologiquement par l’abominable Colonel Yin et ses hommes, brûlés vifs et exécutés les uns après les autres. Jusqu'à l'évasion spectaculaire de Norris dans la dernière demi-heure abusant de la stupidité de ses gardiens et guidés par une foi inébranlable en la bannière étoilée pour sa vengeance, Norris n’aurra de cesse de se battre afin d’exterminer dans un nuage de feu et de sang, les vilains Niakoués. Techniques de Karaté, mitraillages en règle, explosions à la grenade, homicides au lance-flamme, tous les moyens seront bons afin d’éradiquer l’abjecte vietnamien communiste pour libérer les copains. Ce Voyage au bout de Norris est moins bien que le premier opus, il faut déjà apprécié le film de captivité qui n'est pas ma tasse de thé car ce second épisode fait un peu figure de parent pauvre avec moins de bourre-pif et autres punchlines de la mort malgré une belle confrontation psychologique entre Chuck & Soon-Tek Oh.
C'est fini, on ne joue plus colonel !