Kristen Stewart s'est cachée dans le film.
Produit par Sam Raimi (le réalisateur du culte Evil Dead) et avec une promotion hommage au film de William Freidkin – L’Exorciste – Possédée a vraiment tout pour plaire. L’accroche « inspiré d’une histoire vraie » nous laisse perplexes. On a bien raison de douter.
Possédée n’est pas original pour un sou. Bourré de clichés du début à la fin (les parents qui divorcent, le trouble des enfants) et de situations invraisemblables (depuis quand un hôpital est calme et vide pendant un exorcisme ?), il provoquera plus le rire que la peur.
L’histoire est déjà vue. On assiste à une succession de sortilèges cheap entrecoupée violemment par des plans aériens et une musique qui revient sans cesse. La fin ne relève pas non plus le niveau. On s’attend toujours au même final et on n’est pas surpris.
Côté acteur, Jeffrey Dean Morgan (sosie officiel de Javier Bardem) se demande ce qu’il fout là. Son personnage cherche une issue sans vraiment essayer de réfléchir (« ahh ouiii, c’est la boîiiite » #apeuprès). Kyra Sedgwick aurait dû rester dans la série The Closer plutôt que de faire un film où elle n’est vraiment pas à son avantage. Et la gamine (Natasha Calis) semble avoir attrapé le syndrome de Kristen Stewart (je me mords la lèvre et je fais la dépressive en regardant dans le vide).
La seule innovation réside dans l’histoire de la possession. En effet, nous avons le droit à une entité juive et non à un diable catho (il devait être occupé à ce moment là).
Aucune tension, aucune sensation de peur, aucune véritable idée ; Possédée n’est qu’un simple film d’exorcisme qui ne surpassera jamais son maitre. Et dire que Le dernier Exorcisme aura sa suite…