Le calme, enfin.
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Possum reste en tête pour son atmosphère étrange, tirant sur l'horreur psychologique. La photo tantôt grisâtre, tantôt brunâtre confère une aura insalubre à la pellicule en la baignant de couleurs ternes. On déambule avec un homme à l'allure excentrique, gardant avec lui un sac qui renferme une marionnette effroyable. Le film joue un temps avec le mystère de l'apparence de la créature inarticulée aranéide. Le réalisateur cherche à établir un parallèle entre les visuels cauchemardesques et l'oncle de cet homme qui semble avoir une emprise traumatique sur lui. Sean Harris est clairement perturbant dans son interprétation et ses agissements bizarres, alors qu'il cherche à se débarrasser de ce pantin macabre, donne des séquences dérangeantes. Le film a le mérite de durer à peine 1h30, et c'est même un peu trop tant le rythme est lent, inconfortable parfois avec les boucles Drone bourdonnant en arrière-plan, mais aussi un peu soporifique de sa capitalisation principalement sur son atmosphère.
Créée
le 8 mai 2023
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