Postal raconte une histoire se déroulant dans une petite ville américaine. S'y trouvent une secte hippie, un espèce de looser héros roux du film, ainsi qu'Oussama Ben Landen et des membres d'Al Quaida. Ils chercheront tous à mettre la main sur une cargaison de peluches en formes de testicules, dissimulant des fioles du virus de la grippe aviaire lors d'une vente dans un parc d'attraction censé représenter l'Allemagne (dans lequel d'ailleurs Uwe Boll y joue son propre rôle, n'hésitant à déclarer profiter de l'argent des Nazis pour monter son film... vous voyez le ton de l'histoire).
On croisera tout au long de l'histoire des flics abusant d'un handicapés, des singes sodomites, des terroristes d'Al Quaida et même George W. Bush lui-même.
Le film est sale, navrant, antisémite, xénophobe et tout y est mauvais. Boll ne s'est imposé aucune limite, se moquant de tout dans des proportions choquantes et rien n'est à sauver.
Mais l'ensemble est tellement énorme, tellement dans la surenchère et la démesure que, pris au 2e ou au 3e degré, le film finit par devenir drôle tellement il est ridicule.
Ca n'empêche pas pour autant le zéro pointé.