Alors là encore, on a une jeune femme éloignée de ses racines, qui fait complétement autre chose (décoratrice alors que ses parents tiennent une exploitation de tulipes) et qui va se rendre compte que pour savoir où on va il faut savoir d'où l'on vient.
J'ai rien contre ça mais c'est vrai que ça revient souvent. Ils ont de très bons boulots tous mais sont profondément seuls dans leur vie. Et puis, ils s'ennuient. Revenir là où ils ont grandi engendre chez eux une sorte de déclic. La vie au grand air, c'est bien. Les gens sont authentiques là où ceux de la ville sont mesquins et toujours pressés. Et enfin, ils se sentent utiles. Ils bossent pour eux. Quitte à faire autant d'efforts autant que ça paie et en récolter soi-même les fruits. C'est plus gratifiant que de bosser pour un patron ou un client. Je les comprends.
Ça donne envie de les imiter même si leur parcours est trompeur. Jamais, ils ne se plantent. Jamais, ils ne font d'erreur. Les pièces du puzzle s'imbriquent parfaitement et ils retombent toujours sur leurs pattes.