Traitement artistique de la maladie
Nous voilà dans un cabinet médical, la maladie est déjà là. "Le docteur a dit la vérité" : Franck va mourir. Sa femme assise prêt de lui, laisse couler une larme.
Loin de tomber dans le cliché, Andreas DRESEN traite le sujet avec beaucoup de simplicité. Cela se retrouve tout au long du film, durant lequel le réalisateur montre une famille dans son quotidien, où vient s'immiscer un cinquième personnage : La maladie.
C'est en montrant des scènes d'intimités extrêmes que l'auteur parvient à nous toucher. Parmi elle, celle d'un homme confronté à son destin : à sa mort imminente.
Le film transperce l'écran, la lumière nous touche, et cela je l'ai ressenti, lorsque j'ai demandé à ma voisine du rang d'à côté si elle allait bien : aucun mot, juste des pleures. Bouleversant !
Véritable symphonique poétique, les saisons passent, les paroles disparaissent, le silence s'installe.