Le Bon.
C'est en 1946 que le jeune Leone entre dans l'industrie cinématographique. Par la petite porte mais dans un grand film. Il devient assistant bénévole sur « Le voleur de bicyclette » de Vittorio De...
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le 23 juil. 2014
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Les années 40-50 furent un florilège en matière de westerns. Très manichéen, tournant vite en rond, e proposant que des héros américains tombant la fille et tuant les méchants, le genre a vite sombré dans une routine lassante, aux mêmes histoires et aux mêmes acteurs (John Wayne, James Stewart, Gary Cooper...). Pourtant, dès le début des années 60, le réalisateur italien Sergio Leone va bouleverser tout ce petit monde en mettant en scène le remake officieux du Garde du corps, film japonais datant de 1961 et réalisé par Akira Kurosawa.
Ce qu'on appellera le western spaghetti débute donc comme une refonte du genre : ambiance sale, musique ténébreuse, scénarios violents, anti-héros attachants, grosse influence des films de sabre nippons... Le cow-boy américain est indubitablement rabaissé face à ce renouveau dantesque. Clint Eastwood, principalement connu pour son rôle de Rowdy Yates dans la série "Rawhide", décroche le premier rôle de ce western intriguant en campant l'Homme Sans Nom, véritable semeur de zizanie entre deux familles se disputant le pouvoir de leur petite ville.
Habile de la gâchette, ténébreux et beau parleur, Eastwood est LE nouveau cow-boy, celui sans passé, sans avenir, cigare cloué au bec et poncho crasseux, le regard vif et la répartie fumante. La révélation est immédiate, autant pour Eastwood que pour Leone, qui enchainera naturellement avec ...Et pour quelques dollars de plus et surtout Le Bon la Brute et le Truand, formant ainsi sa fameuse « Trilogie du Dollar » tant appréciée des cinéphiles. Ce premier opus est donc une référence du genre à voir absolument.
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Créée
le 16 avr. 2019
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