J'avais entendu parler du film en cours grâce ou à cause d'un prof. J'avais vu les rushs brutes, sans texture, ni fond.
Honnêtement, la première mocap tournée en Europe rend plutôt bien !
Et les textures rendues par les studios étrangers avec les textures et compagnies collent bien avec l'univers avec des couleurs qui se fondent au décor. Certains aspects plus pêchus sur certains personnages (la sorcière, Édouard, Lucie etc...) accentuent l'identification des personnages.
L'univers est plutôt plaisant, bien qu'un peu ... Mélangé entre préhistoire et 2015, et parfois un peu gênant vis à vis du contexte. On retrouve la patte Debbouze, dans les textes, dans l'intonation, dans le style de marche (forcément).
La base du scénario est plutôt classique : l'intrus/le différent exclu d'un groupe pour ses différences, qui finalement va devenir la personne à suivre.
D'une manière générale l'humour du film marche. L'histoire des débuts de l'homme est clairement déjà avancée et parfois un peu décontextualisée (normal, vu les textes qui sont parfois 2015, avec du verlan et autres expressions bien d'aujourd'hui).
On ne comprend pas que le personnage principal et ses comparses connaissent déjà le mot "feux" et compagnie.
Mais on passe très vite au-dessus, avec un humour qui revient fréquemment et qui laisse la banane sur le visage.
Accompagné d'un univers complet, peuplé d'animaux bien uniques (utilisation d'animaux d'aujourd'hui, transposés à la préhistoire mais reconnaissables) et d'un superbe hommage à Louis de Funès, "Pourquoi j'ai pas mangé mon père" est un film que j’avais attendu, et dont je ne regrette pas le visionnage. Une belle performance pour un premier film européen en mocap.
Il faut cependant, ne pas aller le voir, avec une vision de reconstitution.