Qu'elle porte le bikini, le mini-short ou même la parka, Melissa George, c'est ma petite survivaliste à moi. Reconnaissez qu'il ne lui arrive que des conneries entre les dégénérés de "Turistas", les vampires de "30 jours de nuit", le tueur mystérieux de "Triangle" ou encore les kidnappeurs de ce "A lonely place to die" fortement recommandable. Mais qu'elle que soit la menace, elle reste toujours aussi craquante, ma Melissa.
Débutant comme un ersatz de "Cliffhanger" (sans le sempiternel trauma de l'héroïne, c'est déjà ça), "A lonely place to die" bifurque rapidement vers le bon vieux survival des familles, lorsque des alpinistes du dimanche tombent sur un trou renfermant... une gamine venant visiblement d'Europe de l'Est, alors que nous sommes en pleine Ecosse. Bizarre bizarre, tout ça.
Bien rythmé et allant droit à l'essentiel, "A lonely place to die", sans être un classique instantané du genre, fait le boulot, distille une certaine tension, nous épargne le groupe de jeunes décérébrés habituel au profit de personnages un temps soit peu réalistes à défaut d'être véritablement creusés, et surtout, offre quelques séquences franchement spectaculaires (les chutes font mal), devant beaucoup à un casting physiquement impliqués (et à des putains de cascadeurs), Melissa George en tête, bien entendu.
Souffrant d'un montage chaotique et d'un dernier acte s'étirant plus que de raison, "A lonely place to die" est néanmoins une série B efficace et sans prétention, prenante et nourrie de superbes paysages, qui aurait mérité une petite sortie dans nos salles.