Suite à une vidéo du Fossoyeur de films qui parlait de la mise en scène assez virtuose de ce film, j’ai eu envie de me faire mon propre avis ? Alors, chef d’œuvre ou nanar ?
Trêve de suspense, ce film est un chef d’œuvre absolu. L’ambiance, qu’elle soit sonore ou visuelle, est oppressante à souhait. L’immersion est totale, on se retrouve avec Arnold et sa bande dans cette foutue jungle. Là où ce chef d’œuvre mérite son appellation, c’est dans le fait qu’on se retrouve tantôt aux côtés de nos potes les commandos, tantôt à la place des yeux du Predator (qui a une vision thermique, ce qui au passage est terriblement badass). Et c’est là qu’on commence à déceler le génie dans cette œuvre. On se met à devenir aussi paranoïaque que les hommes, finalement si faibles et désarmés face à une telle badassitude. Ah oui, ce n’est un spoiler pour personne, le Predator est invisible. Et c’est badass. On commence alors à chercher le Predator partout, sur chaque plan. On croit voir une ombre, une silhouette ; mais non. Alors qu’en fait si !
Ainsi, on ne voit pas le temps passer pendant que nos joyeux lurons se font massacrer un par un. Finalement, il n’en restera qu’un en la personne de notre américano-autrichien préféré ! Et là, c’est parti pour un final d’anthologie : Terminator VS Predator. Et nom de Dieu que ça envoie. L’homme est obligé de revenir à ses instincts les plus primitifs, à défier la logique et l’entendement pour tenter de venir à bout de cette créature invincible. Y arrivera-t-il ? Eh bien, foncez voir Predator et vous le saurez ! Pour ma part, c’est une révélation complète !