Le diable qui se fait des trophées avec les hommes.
Un lien pour que tu écoutes un peu la musique comme ça on est débarrassé. C'est martial, lyrique, tribal et on sait qu'on ne va pas rigoler. http://youtu.be/-eDAoheZrY8
Et maintenant la chanson du générique car ça ne fait jamais de mal. http://youtu.be/eFFgbc5Vcbw
On est bien non ?
Dans la série « j'ai harcelé mon vieux pour le voir en salle » je demande « Predator ».
Un film de bonshommes qui sent bon la sueur qui dégouline, la grosse artillerie, le muscle saillant et l'extraterrestre tenace.
Ça commence comme « The Thing » de Carpenter, ce qui est bon signe, avec un vaisseau extraterrestre qui se pointe à proximité de notre jolie planète. Sauf qu'ici il largue une capsule et se tire ailleurs (comme il m'arrive de le faire régulièrement avec mes amis).
Le film commence vraiment avec le major Dutch Schaefer et son équipe de gros bras qui sont envoyés dans la jungle sud américaine pour récupérer des pontes américains portés disparus.
Mais ça sent la merdasse, on leur colle sur le dos Dillon, comme le rhum, un type de la CIA qui en sait plus qu'il veut bien le dire. Ce bâtard est joué par Carl Weathers que tu connais sûrement sous le sobriquet d'Appolo Creed. Ou celui d'Action Jackson. Mais c'est rien à côté du reste de la bande.
Une équipe de dingue avec Jesse Ventura (ancien catcheur et futur gouverneur du Minnesota) sa chique et sa sulfateuse, Bill Duke (tellement noir qu'on dirait qu'il est bleu) et son rasoir Bic (qui est bleu lui) qu'il passe sur son visage perlé de sueur, Shane Black (futur scénariste des meilleurs « Lethal Weapon » et réalisateur d' « Iron Man 3 ») avec des lunettes de myope des joues, Sonny Landham (ex-acteur de films de boule) en mec qui connaît la forêt et qui se gratte avec un gros couteau, Richard Chaves (qu'on reverra dans le brouillon de « Heat » déjà réalisé par Michael Mann, « L.A. Takedown ») en sosie de T-Bag. Le patron, le boss c'est Arnold Schwarzenegger (futur gouverneur de Californie, deux fois). Dans encore un rôle qui fera sa légende. Meneur d'hommes crédible, qui se transforme en Conan moderne. Ça tombe bien, Conan c'est lui et ça sera toujours lui.
C'est « Les chasses du comte Zaroff » mais avec un alien rasta qui fait son safari d'été. Il y a du Peckinpah, des punchlines de dingue, du film de guerre, du slasher, de l'horreur et de la SF. Une gestion de l'espace à couper le souffle, une tension permanente et un géant intergalactique qui fout une branlée de malade à l'ami Arnie. Rien que pour ça, l'ami, ça vaut le coup d’œil.
C'est redevenir un animal, puiser dans tes gènes puisque tu es l'arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière petit-fils de Conan (là, je me dis que descendant de Conan ça marchait aussi) pour ne plus être la proie et chasser à ton tour cette bestiole affreuse.
C'est réalisé par John McTiernan (futur taulard) un an avant « Die Hard ».
Djieke.
(merci papa).
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