jungle, mort, peur et...schwarzenegger
Le film commence comme un de ces nombreux films d'action bourrin (red, piège en eaux profondes ...) une équipe de choc clichée, une mission de sauvetage, boum boum, une "trahison", Arnold pas content. Mais, à la fin du combat contre les guérilleros une tension s'installe entre les soldats et, au fur et à mesure que le predator tue la tension et la peur commence a prendre les tripes des soldats, la troupe commence de moins en moins à ressembler à une équipe de choc : "non, toi je ne t' ai jamais vu avoir peur". Après la rencontre face au predator ce ne sont plus que des hommes ayant peur de mourir. Sauf un (je vous laisse devinez lequel...) même le predator va le souligner à la fin du film: "non qui es tu toi", surpris de trouver un adversaire à sa hauteur. Le film est très bon en ce point ; rare sont les films qui montrent des soldats aussi vite changer d'attitude face à la mort, sauf un encore une fois. Si on cherche encore plus loin on peut même considérer le predator comme une allégorie de la peur, voire de la mort. Mais ce n'est pas apocalypse now, il y a tout de même des bonnes grosses répliques, et, cela reste un Schwarzenegger "si ça saigne on peut le tuer". Le film est très bon, prenant,et les acteurs sont plus que convainquant (Bill Duke mérite un putain d'oscar). Film culte à voir absolument.
ps:ceci est ma troisième critique si vous avez des conseils, je suis preneur.