L'idée était bonne, mais rien ne vaut l'original

Le Predator est probablement une des créatures les plus fascinantes dans l’histoire du septième art. Avec ses gadgets et son camouflage, il est un excellent chasseur. Dans le premier opus, l’extra-terrestre s’attaquait à Arnold Schwarzenegger dans une jungle tropicale. Dans cette suite, le Predator s’attaque à Danny Glover dans une autre jungle, mais cette fois urbaine. Vous l’aurez compris, changement de décor pour la chasse à l’homme. Pour être franc, j’ai été très déçu de cette suite, qui aurait pu être beaucoup plus intéressante si elle était bien menée. Je trouve que le Predator n’a pas sa place dans une ville. Et quand on s’attaque à un mercenaire (Arnold Schwarzenegger) dans le premier épisode, il n’est pas vraiment intelligent de choisir un simple policier (Danny Glover) comme proie. Je suis très déçu, car le Predator a un potentiel énorme pour le cinéma. Il a été assez mal utilisé dans cette suite. L’histoire n’est pas bien écrite, et le fait d’inclure des guerres de gangs ne rend pas le récit plus intéressant, bien au contraire. D’ailleurs, ce film est bourré de clichés de tous les genres. On voit très bien que c’est un film. Rien que la scène dans le commissariat le prouve. Je n’ai encore jamais vu un tel commissariat de police. J’avais l’impression de voir le commissariat de Last Action Hero. Predator 2 a plutôt mal vieilli. Vous l’aurez compris, cette suite est bien inférieure au premier épisode et fait plus penser à un nanar qu’autre chose. Heureusement, certaines scènes ne sont pas trop mal (le Predator qui marche dans des flaques d’eau alors qu’il est invisible), et ce monstre du cinéma sauve à lui seul le film.