Il est pas trop vieux pour ces conneries

Si ça ce n'est pas typiquement le style de film à finir dans une liste genre "Gros plaisirs coupables assumés ou non" ou encore "J'ai l'air d'une fille douce et sensible (comment ça "non" ?) mais à l'intérieur j'suis un gros bourrin" !

Predator II où quand la jungle mexicaine laisse place à celle urbaine du méchant Los Angeles des années 90, ce qui sur le papier est une bonne idée mais pas toujours bien exploitée.

C'est aussi Danny Glover en lieu et place de Schwarzy, pas le même style mais j'aime le premier presque autant que le second donc j'étais contente de le retrouver bottant le cul du Predator.

C'est un film un peu foutraque. Là où le premier est clairement du premier degré intégral, réussi, parsemé de quelques répliques cultes, ici on a un mélange de genres :
Premier degré, second degré, film d'action rigolo des 90's (le personnage de Bill Paxton) et même flirt poussé avec le nanar à la fin car franchement entre les effets spéciaux pas tous du meilleur rendu et les décors foireux du vaisseau spatial... Bondiou !

Mais voilà, ce film a parfaitement fonctionné avec moi, pourtant adoratrice du premier je n'ai pas eu envie de crier au crime de lèse-majesté.

Ça m'a amusé même.
Franchement voir le Prédator sortir sa mallette de premier secours dans une salle de bain au papier peint fleurit, moi je me marre.
Les mecs du gouvernement hyper cliché qui débarquent lunettes de soleil sur le pif avec un air mystérieux... Leur manquerait plus que de marcher au ralentis.
Le lieutenant joué par Danny Glover en butte à sa hiérarchie à cause de ses méthodes peu conventionnelles et sa manie d'enfreindre les consignes... Ouais on a vu ça cent fois. Mais il a peur du vide, alors je compatis.

Et la pseudo révélation de la fin avec le flingue daté d'il y a 300 ans... Mais que c'est bidon... Mais que c'est fendard !

Mais j'arrête de me chercher de fausses excuses ou de bonnes raisons d'aimer ce film... J'suis juste un bourrin.