Jungle urbaine.
A l'instar d'un "Robocop 2" sorti à la même période, "Predator 2" traîne une réputation merdique de suite de seconde zone, complètement bouffée par l'aura de son prestigieux modèle. Injuste, tant le...
Par
le 8 avr. 2013
52 j'aime
5
Suite explosive du classique de la science-fiction des eighties qui délaisse la forêt du Guatemala pour la jungle urbaine des cités de Los Angeles. Arnold Schwarzenegger cède sa place faute de salaire adéquat à un Danny Glover (Silverado, The Old Man and The Gun) en flic coriace mais colérique cependant une partie du récit original est gardée avec le commando de fédéraux exterminateurs d'extraterrestres géants qui devait avoir à sa tête Schwarzy.
Le cinéaste John McTiernan est parti filmer les Russes dans un sous-marin nommé Octobre rouge, il est remplacé par le jeune réalisateur australien Stephen Hopkins (Freddy 5 : L'Enfant du cauchemar, La Couleur de la victoire).
Côté retour c'est le compositeur Alan Silvestri qui si colle facilement avec ses merveilleuses et anciennes compositions, l'histoire est elle toujours écrite par les frères Thomas, Jim & John Thomas. Le tout toujours produit par John Davis, Lawrence Gordon et Joel Silver via Silver Pictures, Davis Entertainment & Lawrence Gordon Productions.
Le détective Mike Harrigan et son équipe luttent contre les bandes armées de trafiquants. Bientôt, un tueur invisible et invulnérable décime leurs rangs. Mike mène son enquête et découvre que la ville est devenue le terrain de chasse d'un prédateur venu d'un autre monde.
Au casting science-fictif nous retrouvons Gary Busey (Le Canardeur, Piranha 2 3D), Rubén Blades (Toubib malgré lui, Cartel), María Conchita Alonso (Extrême Préjudice, The Lords of Salem), Bill Paxton (Les Rues de feu, The Circle) Adam Baldwin (Full Metal Jacket, Serenity), Robert Davi (Les Goonies, Expendables 3) et pour finir le regretté Kevin Peter Hall (Monster in the Closet, Bigfoot et les Henderson).
Tiens et tes couilles ça va ?
Super et les tiennes ?
Los Angeles, 1997. Les trafiquants de drogue se livrent une guerre sans merci et les interventions de la police ne font qu'envenimer la situation. Malgré tout, Mike Harrigan et ses co-équipiers, Danny Archuleta, Leona Cantrell et Jerry Lambert, s'efforcent de maintenir l'ordre. Un élément étranger vient cependant modifier les règles du jeu : un invisible et redoutable Predator, venu d'une autre planète pour se livrer sur Terre à un excitant safari. Il commence par s'attaquer aux membres du gang colombien d'El Scorpio, que la police découvre horriblement dépecés. Les soupçons se portent naturellement sur le gang rival jamaïcain dirigé par King Willie. Le capitaine Pilgrim met Harrigan sur l'affaire et lui demande de collaborer avec Peter Keyes, soi-disant envoyé par la Drug Enforcement Agency. Keyes est en fait au courant de l'existence de l'extra-terrestre mais ne tient pas à partager ses informations ultra-secrètes. Le Predator s'étant livré à un carnage au sein du gang de Ramon Vega, Archuleta commet l'imprudence de venir seul examiner les lieux et se fait à son tour massacrer…
Tu veux un bonbon !?
La SF guerrière des nineties commence fort en 90 avec un second épisode de la franchise Predator, une série B pétaradante qui se passe dix ans après les aventures du premier chapitre. La chaleur étouffante de L.A. ramène le Predator en safari vers la guerre entre le gang des Colombiens & la secte des Jamaïcains, les flics et une cellule fédérale anti-extraterrestre. Une suite commerciale certes mais très différente du premier par son ambiance comics, sa situation géographique et sa mise en scène qui définira même la mythologie du Yautja avec ses gadgets au 7e art en laissant entrevoir que sa présence sur Terre ne date pas d’hier. Le loup solitaire Paxton en profite également pour devenir le premier acteur à participer et se faire tuer dans pas moins de trois célèbres sagas de la S.F. des années 80. Tuer par un Terminator (Terminator), un Xénomorphe (Aliens) et un Yaujta (Predator 2) ! Stephen Hopkins a concocté un film d'anticipation et d'action brute particulièrement efficace avec une petite pointe de gore qui ne trahit jamais le mythe original, pas subtil mais réellement efficace. Avec cet opus deux on rentre directement dans le vif du sujet. Idéal pour les amateurs d'émotions fortes et d'affrontements spectaculaires.
D'accord alors au suivant !
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes On continue mais on change d'acteur !, Les meilleurs films de 1991, Répliques presque cultes !, Joyeux Anniversaire ! et Les meilleurs films avec Bill Paxton
Créée
le 8 sept. 2018
Critique lue 321 fois
6 j'aime
6 commentaires
D'autres avis sur Predator 2
A l'instar d'un "Robocop 2" sorti à la même période, "Predator 2" traîne une réputation merdique de suite de seconde zone, complètement bouffée par l'aura de son prestigieux modèle. Injuste, tant le...
Par
le 8 avr. 2013
52 j'aime
5
Si ça ce n'est pas typiquement le style de film à finir dans une liste genre "Gros plaisirs coupables assumés ou non" ou encore "J'ai l'air d'une fille douce et sensible (comment ça "non" ?) mais à...
Par
le 15 mai 2014
39 j'aime
7
Cette fausse suite où Danny Glover remplace sans mal Schwarzy, ne démérite pas et réussit à enrichir la saga sans la trahir ; le premier volet était tellement démentiel qu'il était difficile de faire...
Par
le 29 oct. 2017
32 j'aime
6
Du même critique
Comédie culte et indémodable écrie, réalisée et interprétée par Didier Bourdon et Bernard Campan (Les Trois Frères, Les Rois mages), il ne s'agit pas d'un long-métrage des Inconnus, Pascal Légitimus...
Par
le 23 févr. 2017
33 j'aime
5
Keanu Reeves is back, voici le meilleur film d'action de l'Icone Pop Keanu Reeves (Point Break, Knock Knock) depuis Matrix et le meilleur film d'action américain de 2014. Coproduction Summit...
Par
le 21 févr. 2017
31 j'aime
Qu'est ce que je pourrais rajouter qui n'a pas était dit ou décrit de ce merveilleux film d'action produit, réalisé et co-écrit par Monsieur George Miller (Les Sorcières d'Eastwick, Happy Feet). Et...
Par
le 31 mai 2015
27 j'aime