Le lexique du temps
Les nouveaux visages du cinéma Hollywoodien se mettent subitement à la science-fiction. Cela devient-il un passage obligé ou est-ce un environnement propice à la création, au développement des...
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le 10 déc. 2016
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ATTENTION, SPOILERS !!! Si vous ne l'avez pas vu, vous pourrez pas lire tout ça. Sachez juste que c'est lent, beau, un peu triste mais plutôt optimiste. Allez le voir, maintenant !
En voilà un film d’extraterrestres qui nous change de d'habitude ! Certes, y a toujours de la pagaille dans l'air, puisqu'il y a une photo de nos tronches à côté de la définition de "belliqueux", mais ce n'est pas le propos du film.
Non, pour une fois, les aliens ils ont besoin de notre aide. Mais faut parvenir à le comprendre avant. Et pour ça, il y a un long travail d'apprentissage.
Mais d'après ce que j'en ai vu, apparemment, les longueurs c'est son truc a Denis Villeneuve, et je trouve qu'il maîtrise. Ses films sont lents, calmes, et ce rythme, s'il peut en décourager certains, est parfait pour s’imprégner de l'ambiance visuelle qu'il insuffle à ses films. Certes, je n'ai rien compris à Enemy, mais le boulot sur l'ambiance était là, tout comme sur Prisoners.
Visuellement, Premier Contact est assez sobre, mais extrêmement travaillé. A partir de galets, de bestioles vaguement arachnide et de cercles, tout une esthétique, plutôt neuve malgré sa simplicité, et surtout d'une totale cohérence, a été développée. Tout le propos de ce film est de comprendre les aliens, et la mise en scène elle même nous induit en erreur, avec ce sentiment presque anxiogène dégagé par les environnements. La situation se renverse à mesure que le film évolue, le camp militaire devenait bien plus oppressant que la noirceur épurée du vaisseau alien.
Seul reproche concernant cette ambiance pourtant géniale, il s'agit du film le moins audible que j'ai jamais vu. Obligé de mettre le son a fond et en mode "voix claire" pour pas faire exploser la télé dès qu'il y a un peu de musique ou bruit autre qu'une voix... et on perd sacrément en immersion, c'est dommage.
Concernant les acteurs, le film est littéralement porté par Amy Adams. Je connais quelqu'un qui ne pourra plus dire qu'elle n'a que des rôles nazes maintenant. Il faut dire que son personnage est central et que toute l'émotion passe par cette linguiste faisant le deuil d'une enfant qu'elle n'a pas encore eu...
Parce que oui, la donnée temporelle apparaît également dans ce film. Louise Banks, a mesure qu'elle décode le langage des extraterrestres, se voit offrir le don de "vision de l'avenir", qui fait partie de ce langage et qui l'aide à résoudre dans le présent le quiproquo énorme dans lequel se sont fourrés les autres pays. Et moi j'aime quand on fait mumuse avec le temps.
On comprend donc au fur et à mesure ce que sont ces flash-backs (qui du coup n'en sont pas) et ce qu'ils nous montrent. Au passage on apprécie la symbolique de cette écriture alien circulaire, on se prend un mindfuck assez simple mais plutot sympa parce qu'on s'est fait avoir par le film, Louise "sauve le monde". Merci, au revoir, à dans 3000 ans.
Ce film me fait penser à Contact. Non, rien à voir avec le titre. Au delà de la thématique du contact avec un extraterrestre, j'aime l'optimisme qui se dégage de ces deux oeuvres, ainsi que leur vision bénéfique de la vie extraterrestre. Ce point de vue sert bien sur à illustrer la futilité de nous chamailler tout le temps entre êtres humains. Concernant Contact, il s'agit de l'opposition entre la foi et la science, pour Premier Contact, c'est une histoire de confiance. Certes nous sommes différents, mais nous faisons face aux même problématiques. Il suffirait qu'on essaye de se comprendre, et pas braquer les armes les uns sur les autres au moindre signe que notre paranoïa voudra interpréter comme de l'hostilité. Asseyons nous et parlons en 5 minutes... ou plutôt deux heures.
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Créée
le 13 oct. 2017
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Les nouveaux visages du cinéma Hollywoodien se mettent subitement à la science-fiction. Cela devient-il un passage obligé ou est-ce un environnement propice à la création, au développement des...
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le 10 déc. 2016
260 j'aime
19
La science-fiction est avant tout affaire de promesse : c’est un élan vers l’ailleurs, vers l’au-delà de ce que les limites de notre connaissance actuelle nous impose. Lorsqu’un auteur s’empare du...
le 10 déc. 2016
198 j'aime
16
Bon, bon, bon. Faut que je réémerge d'une apnée boulot déraisonnable, rien que le temps d'un petit commentaire... parce que c'est que je l'ai attendu, celui-ci. Et fichtre, je suis tout déçu ...
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le 7 déc. 2016
155 j'aime
61
Bon, c'est pas vraiment une critique, mais plutôt un conseil, devant la sale note que se paye l'émission. Vous n'aimez pas Patrick Sébastien, ses interventions sont chiantes et longues, il est lèche...
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le 24 avr. 2014
21 j'aime
3
Moby. L'icône electro, à la fois connu et méconnu, fort d'une longue carrière sort un 14ème album assez particulier. Exit les pistes calmes qui ont fait sa principale marque de fabrique (surtout ces...
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le 14 oct. 2016
13 j'aime
4
Critique dédié à tout ceux qui vont se plaindre que ce n'est plus du Coldplay. Au moment de noter cet album et d'écrire cette critique, l'album se paye une note très moyenne et les deux seules...
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le 15 mai 2014
11 j'aime
4