Apés une premiére réalisation solo sur lequel son amitié avec Alexandre Jollien avait déjà été utile, voici une autre rélaisation de Bernard Campan, cette fois directement avec le philosophe suisse !
Louis, Croque-Mort, passe à deus doigts de renverser Igor, type intelligent, mais victime d’un handicap assez visible. Aprés une suite de petits événements, les voilà tout les deux en route, de Lausanne à Séte…
Pour camper les deux personnages principaux, ce sont bel et bien les deux réalisateurs et scénaristes du film qui font le boulot. Sur tous les fronts, ils vont aussi devoir se démener et les deux sont trés bons. Jollien se jour presque lui même, Campan jouant un type sur qui passe toutes les émotions. Le duo fait des étincelles, le tout avec une grande subtilité, ne tombant jamais dans la vulgarité. Pas d’effusion ici, si ce n’est lors de rares moments, tout est simple, mais diablement réaliste, efficace.
Et que dire de la galerie de personnage secondaires, parfois détestables, parfois attachants en l’espace de quelques minutes ! Sur tous les points, le film peut profiter de son écriture, mais aussi donc de la qualité de sa direction. Alors certes, certains petits points serait à revenir. Une séquence d’enterrement un peu tire larme, et l’événement menant au road trip, un peu facile. Reste que dans l’ensemble, on passe un moment d’émotion véritable, d’humour jamais forcé. Bref, de vie, ni plus ni moins !