Sorti avec quelques mois de retard, suite à quelques reports, notamment lors de son tournage, presque raconte l'histoire, en partie inspirée de la vie d'Alexandre Jollien, d'Igor et Louis, de leur rencontre et de la naissance de leur amitié.
Les qualités du film sont évidentes, du jeu d'acteur de Bernard Campan et d'Alexandre Jollien, en passant par la construction narrative et le message, évidemment très important dans le film. Plus étonnant, on notera aussi la qualité de la BO, très bien choisie et interprétée, point que je ne m'attendais pas à mettre dans les gros points forts du film, mais qui m'aura surpris par la puissance qu'il arrive à dégager.
En revanche, je regrette assez la lenteur du film sur les trente premières minutes, ce qui rend le rythme un peu décevant. Le dernier point reste évidemment la comparaison, difficilement évitable, avec le huitième jour, tant les œuvres sont parfois proches. Cette comparaison se fait malheureusement bien trop souvent au détriment du film qui a le désavantage d'être sorti en second.
Au final, un bon film, prenant, bien écrit et bien porté par une équipe engagée, mais qui aurait gagné à se démarquer un peu plus du classicisme inhérent à ce style.