Vatican III
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le 25 août 2011
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Rares et pourtant bel et bien existants et présents sont les créateurs et artistes singuliers et originaux qui déploient leurs visions et univers propres, tels Ridley Scott avec Alien et Blade Runner, pour les oeuvres majeures, ou encore George Miller avec Mad Max (Fury Road..., merci pour cela, "What a lovely movie and day !" ...), James Cameron, Peter Jackson...
Et puis il y a les artistes, créateurs eux aussi, qui se nourrissent et s'inspirent des oeuvres fondatrices, comme on ferait de briques et éléments de langage, pour raconter d'autres histoires, pour proposer d'indéfinies et nouvelles modulations, pour jouer en somme.
Et voici donc Priest. Et béni soit ici Netflix qui nous offre la possibilité, à nous peut-être mécréants sur le chemin de la rédemption, de nous permettre de découvrir ce métrage. Cette très bonne surprise.
Trajectoire tendue, 1h20' d'action et d'effets spéciaux au top niveau. Lutte du bien et du mal en mode western (shériff et vendeurs de potions magiques dans bled paumé), Mad Max (les motos dans le désert infini), vampires très, très énervés dans ruche/termitière géante et plus ou moins dégoulinante de bave nourricière avec oeufs en suspension pour bébés aliens, duels à l'arme blanche et au pistolet/laser en mode débridé (on pourrait convoquer aussi, par exemple, Tarantino et pour de multiples raisons évidentes...).
Du très bon travail, avec des scènes spectaculaires, puissamment menées et efficaces (le tableau final est en cela un beau paroxysme).
Le récit reste ouvert, la lutte du bien contre le mal est une histoire sans fin, et l'on gardera en mémoire, alors que le film s'achève, l'exposition du début qui nous rappelle que "Priest" prend origine dans le manhwa (Manhwa (??/??, = bande dessinée en Corée) de Hyung Min-woo, scène d'ouverture réalisée d'ailleurs par Genndy Tartakovsky (réalisateur de la série Star Wars : Clone Wars - merci Wikipedia).
Une belle surprise et découverte.
Créée
le 28 mai 2017
Critique lue 278 fois
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