Excellent état d'esprit, vraiment bien imbriqué dans le cinéma de Carpenter, j'ai pourtant eu un mal fou à terminer le film.
Déjà à la source j'ai rien contre la musique omniprésente, ça change un peu aussi car sur les précédents on avait affaire à un gros thème, qui apparait 2 ou 3 fois au milieu du reste d'une composition assez discrète, mais qui suffisait à donner un cachet impactant aux oeuvres.
Ici ça m'a immédiatement donné l'impression qu'il fallait forcer la tension narrative du propos, bon pourquoi pas dans l'idée, mais avec des acteurs moyens et/ou peu charismatiques (Donald Pleasence j'en peux plus), des dialogues improbables (tout ce qui tourne autour de Dennis Dun, c'est 0/20), et une structure un peu absurde (les SDF, le liquide vert, les grands yeux écarquillés), ça faisait au final très maniéré, très faux, et j'ai été incapable de rentrer dedans d'une manière ou d'une autre.
Et puisque donc je suis pas rentré dedans, j'ai constaté tout ça avec avec l'oeil de quelqu'un qui sort d'un placard, et bon sang ça m'a semblé assez ridicule.
J'ai eu un effet similaire avec NY 1997 fût un temps, que j'ai avec du recul trouvé plutôt bon, mais j'étais assez inculte de Big John, et là c'est plus le cas, donc bon...