Parce qu'un Miyazaki c'est un peu comme une boîte de chocolats dans laquelle on sait à 100% qu'il n'y aura pas ces trucs dégueu à l'alcool.
On ouvre doucement le coffret en bois massif et on se laisse emporter par le fumet enivrant qui s'en échappe.
Il nous emmène loin, à des milliers de lieues de notre univers sensible et pourtant, on sait que ce voyage ne fait que commencer.
On approche alors doucement un chocolat, laissant nos lèvres toucher cette texture douce et amère à la fois, puis on le glisse dans la bouche, laissant ce parfum s'écouler et fondre petit à petit, délivrant tout son arôme.
Au fur et à mesure qu'il se consume, une musique se fait entendre, directement composée par une sorte de perfection auditive, comme si tout ce que vous aviez jamais oser rêver était étalé au fond de vos oreilles.
Un sentiment de bien-être qui ne veut plus vous quitter depuis ces 2h15 de paradis, s'estompe peut à peut, le générique vient de se terminer, rideau.
Je ne remercierai jamais assez Miyazaki ainsi que Joe Hisaichi pour ce diamant à l'état pur qu'est Princesse Mononoke, à chaque fois que je le regarde, j'en ait toujours des frissons.
La marque des plus grands, chapeau messieurs.
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