C’est sans doute un des films de Miyazaki les plus compliqués à comprendre et à exploiter. Vu à l’âge de 5ans, j’ai purement adorée cette héroïne sauvage, ces dieux majestueux et le prince beau gosse qui essaie de sauver la forêt.
La culture de Miyazaki et des studios Ghibli a bercé mon enfance et la disponibilité des films sur Netflix m’a enchantée (même s’ils quasiment tous chez moi)
C’est avec un regard plus grand que j’ai redécouvert ce film.
Tout d’abord parlons de l’héroïne. Considérée comme une sauvageonne par le village des forges, les habitants cherchent à la tuer car ils ne la comprennent pas. Obstinée et têtue, elle tente par tous les moyens de protéger sa forêt et sa meute.
On nous pose ici des grandes questions morales sur l’acceptation des différences, la protection de la nature et la soif de pouvoir de l’homme.
San, malgré son apparence et son comportement agressif, est sans doute le personnage qu’on pourrait considérer de plus humain dans ce film. Cette jeune femme tout d’abord farouche a l’égard des hommes, dévoile au final un grand coeur et une grande humanité dans ses actes.
La soif de pouvoir des hommes les entraîne à détruire peu à peu la forêt, les animaux et les esprits qui y habitent. On se rend compte alors que les hommes s’entraînent eux même vers la mort en détruisant la nature. On trouve alors dans ce film une hymne à la nature et à sa protection, pour le bien des animaux mais aussi bien de nous.