Depuis la mort de sa mère, Noriko est pleinement heureuse de s'occuper de son père, universitaire vieillissant, que la vie quotidienne désoriente. Les années passent, mais contrairement à ses amies, Noriko ne songe pas à se marier. Va-t-elle découvrir un fiancé parmi ses fréquentations masculines ?
Sa tante lui cherche un époux de choix : "Il ressemble à Gary Cooper !" Et la rusée commère pousse son frère à de nouvelles noces.


Au cours d'un voyage à Kyoto, père et fille savourent leur intimité, menacée par la perspective d'un mariage arrangé. Pour la convaincre, il lui confie sa philosophie du mariage, celle du Japon traditionnel (que le mode de vie occidental concurrence vers 1950). Leurs relations pudiques donnent au film sa profondeur, un charme subtil et un goût suranné.
Avec un collègue, le professeur constate qu'avoir une fille pose un problème insoluble. Si elle tarde à se marier, tous se rongent de souci. Accepte-t-elle un mari ? son départ cause bien du chagrin...


OZU filme les sentiments et les objets avec la même délicatesse. Il accorde une place sensible au silence, au miroir des visages, à l'espace vide entre les meubles, ou au passage du vent dans les arbres. Printemps tardif est une méditation inspirée sur le temps et sur la métamorphose des êtres. Quel crève-cœur à devenir papillon... Quelle douleur à envisager la solitude et la mort face au déferlement des vagues...

lionelbonhouvrier
8

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes En BoNnE CoMpAgNiE (2017/2024) et YASUjiRô OzU

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le 19 juin 2018

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