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Quand Priscilla Beaulieu (née Priscilla Ann Wagner) rencontre Elvis Presley, elle est âgée de 14 ans (lui, en a 10 de plus). L’icône mondiale du rock ne tarde pas à tomber sous son charme et leur idylle donnera lieu à un mariage, suivi par la naissance d’une petite fille.
Sofia Coppola (Marie-Antoinette - 2006) dresse le portrait intime de Priscilla, une adolescente effacée qui connaîtra le grand amour tout en restant dans l’ombre de son amant, avant de prendre sa revanche et par conséquent, sa vie en main. Pour cela, la réalisatrice s’est appuyée sur les mémoires de Priscilla (rédigées en 1985), cette dernière est d’ailleurs coproductrice du film.
Le film met en lumière la façon avec laquelle Priscilla a été façonnée en tant que “femme-objet”, ainsi que la relation toxique qu’elle entretenait avec Elvis. C’est aussi un point de vue féminin qui vient nous rappeler la condition de la femme dans les années 60.
En dehors de cela, il faut bien admettre que Priscilla (2023) n’a pas d’autre chose à raconter en l’espace de 120min, il n’y a pas moult péripétie donc on a rapidement fait le tour du sujet. De plus, le fait que Priscilla soit elle-même coproductrice, a-t-il empêché la réalisatrice de montrer tout ce qu’elle souhaitait dans son biopic ? A-t-elle dû s’empêcher d’évoquer tel ou tel sujet pour ne pas la froisser ? Pas sûr qu’elle ait pu jouir d’une liberté pleine et entière pour réaliser son film. Néanmoins, ce qui restera en mémoire ce sont les très belles interprétations des jeunes acteurs, à savoir Cailee Spaeny & Jacob Elordi.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Créée
le 1 févr. 2024
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