Prison on Fire généralement considéré comme un Catégorie III s'avère être un Catégorie II, ce qui m'a laissé partir d'un mauvais bord dès le début du film, ça a du mal à démarrer, pas de violence aggravante, on se demande bien ce qu'on fait ici. Pour ce qui est la suite du film l'univers carcéral prend de l'ampleur et l'histoire parvient à devenir intéressante, bien que hormis la fin aucune violence extrême n'est montrée à l'écran. On remarque tout de même la prestance de Chow Yun-Fat qui ne déplait pas, et d'autres rôles faits pour ne pas tomber dans les stéréotypes manichéens. En soit il ne faut pas s'attendre à de la grande violence comme Story of Ricky, mais plutôt un scénario qui s'impose plus que les autres avec une certaine tension mais l'exploitation des codes du Cat II reste un cran en dessous de ce qu'on pourrait attendre d'un Cat III.